By Mathias Delori
Abstract:Ce chapitre analyse les réactions émotionnelles aux attaques « terroristes » de janvier 2015, en particulier la grande manifestation de janvier 2015. Il affirme que les émotions « négatives » telles que la haine, la colère et le désir de vengeance ont joué un rôle marginal. La plupart des manifestants ont plutôt exprimé de la compassion et de la sympathie pour les victimes. Je m’appuie sur les notions de Judith Butler de « vies dignes de chagrin » et « vies non-dignes de chagrin » pour mettre au jour les opérations de pouvoir qui sous-tendent cette apparente politique « humaniste » des émotions.
Published:
in : Terrorisme, émotions et relations internationales. Essai d’actualité, sous la direction de Gilles Bertrand et Mathias Delori, Bordeaux: Editions Myriapode, 2015